Pourquoi privilégier la mobilité électrique ?

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La mobilité électrique occupe une position centrale dans les initiatives de transport actuelles. La législation française encourage la transition vers des modes de déplacement à faible émission de carbone, et l’électromobilité se positionne alors comme une solution de choix. Mais pourquoi privilégier la mobilité électrique ? En quoi est-elle une réponse efficace aux problématiques environnementales ? Quelles sont les actions mises en place en France pour la favoriser ? Tour d’horizon.
Pourquoi privilégier la mobilité électrique ?

Qu’est-ce que la mobilité électrique ?

La mobilité électrique, également connue sous le nom d'électromobilité, englobe divers modes de transport alimentés par l'électricité, notamment :

  • les voitures électriques ;
  • les bus électriques ;
  • les vélos ;
  • les trottinettes ;
  • et les scooters électriques.

Ces véhicules sont équipés de batteries rechargeables via des infrastructures de charge appropriées, et ils sont souvent considérés comme des options de mobilité durable. La raison ? Les véhicules électriques contribuent à réduire les émissions de CO2. Par ailleurs, l’électricité française provient à plus de 91 % du nucléaire, de l’hydraulique, ou d’autres énergies renouvelables, ce qui en fait une électricité propre (seulement 9 % est issue d’énergies fossiles)*. Les véhicules électriques sont donc, à l’usage, respectueux de l’environnement à plusieurs égards.
*source EDF

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Quelles sont les actions en France favorisant la mobilité électrique ?

Les initiatives françaises visant à déployer la mobilité électrique sur tout le territoire se multiplient ces dernières années.

Améliorer la mobilité des Français au quotidien

La loi d’orientation des mobilités (LOM), entrée en vigueur le 1er janvier 2020, cherche à améliorer la mobilité des Français au quotidien. Les principaux objectifs visés sont les suivants.

1- Vélos et trottinettes électriques à disposition

Des alternatives à l’usage individuel de la voiture sont encouragées, comme, par exemple, le covoiturage ou l’autopartage au niveau des collectivités.
Par ailleurs, notons l’accélération des nouvelles solutions de mobilité, notamment à travers des offres de transport comme les vélos et les trottinettes électriques en libre- service dans de nombreuses villes.

2- Incitation à la transition écologique

La concrétisation de la transition énergétique se traduit notamment en multipliant les aides permettant d’alléger le coût d’achat et l’usage des véhicules électriques, ainsi que le prix d’installation d’une borne de recharge murale à domicile.

Ainsi, on retrouve les dispositifs suivants :

  • La prime à la conversion et le bonus écologique au moment de l’acquisition
  • d’un véhicule électrique ou hybride ;
  • La TVA réduite et le crédit d’impôts pour l’installation à domicile d’une borne
  • de recharge ;
  • Diverses aides octroyées par les collectivités territoriales.

3- Améliorations des réseaux de transport

La voiture électrique se trouve au cœur de cette stratégie de mobilité instaurée par la LOM. En parallèle, un budget conséquent a été alloué aux projets de densification des réseaux de bornes de recharges accessibles au public, avec l’installation de bornes de recharge électriques dans les parkings et sur les autoroutes.

L’objectif est aussi de développer l’électrification du fret routier et d’améliorer la logistique urbaine pour faciliter l’usage des vélos (électriques ou non) et des trottinettes.

À noter : Les voitures thermiques seront progressivement retirées du marché et seront interdites à la vente à partir de 2035.

4- Transports en commun électrique ou à faible émission

Les transports en commun sont de plus en plus à très faible émission ou électrique. En effet, les TRAM, métro, et autres bus électriques sont progressivement adoptés dans l’ensemble des centres urbains des grandes et moyennes agglomérations.

Ces types de transports sont en cohérence avec une interdiction progressive des véhicules thermiques notamment dans les centres villes.

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Quels sont les enjeux de la mobilité électrique ?

Concrètement, qu’est-ce que la mobilité électrique permet sur le plan écologique ? Et quels sont les avantages pour les usagers ? Passons en revue les différents enjeux de la mobilité électrique.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Le secteur des transports se révèle être l'un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre (GES), représentant 31 % des émissions totales de GES en 2019 (CITEPA, rapport Secten 2020). Quelques chiffres à connaître :

Le dioxyde de carbone (CO2) constitue 97 % des émissions de GES dans ce secteur, principalement émis par la combustion de carburants.

Les transports routiers sont responsables de 94 % des émissions totales de CO2.

Parmi ces émissions, 54 % proviennent des véhicules particuliers, 24 % des poids lourds (incluant les bus) et 20 % des véhicules légers.

À noter : Malgré leur impact considérable, les transports aériens intérieurs et internationaux ne représentent qu'environ 4,4 % des émissions totales de GES en France.

Bien que les émissions provenant des véhicules particuliers n'aient pas augmenté au cours des deux dernières décennies, elles risquent de stagner sans une transition vers des modes de transport plus respectueux de l'environnement.

Dans cette optique, la transition vers la mobilité électrique revêt une grande importance, car l'électricité émet moins de GES que les carburants fossiles à l’usage. Comme nous l’avons vu, la France s'est fixée comme objectif de mettre fin à la vente de véhicules thermiques d'ici à 2035. La production d'électricité française, majoritairement décarbonée à plus de 90 %, positionne ainsi les véhicules électriques comme une solution prometteuse pour réduire considérablement les émissions de CO2 dans le secteur des transports en France.

Améliorer la qualité de l'air

En France, les dépassements fréquents des limites réglementaires pour les polluants atmosphériques, tels que les particules fines et les oxydes d'azote, sont un problème persistant. Les véhicules particuliers, et notamment les véhicules diesels, sont une source majeure d'émissions de ces polluants.

Pour remédier à cette situation, les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) ont été mises en place. Elles autorisent uniquement l'accès aux véhicules les moins polluants, réduisant ainsi l'exposition des personnes à la pollution locale. Ce dispositif repose sur le système des vignettes Crit’Air, qui a déjà été largement adopté, avec plus de 19 millions de vignettes distribuées.

Actuellement, les ZFE-m sont déployées dans plusieurs grandes métropoles, dont le Grand Paris, Grenoble, Lyon, Rouen, et bientôt Reims et Toulouse. La loi d'Orientation des Mobilités et la Loi Climat et Résilience renforcent l'ambition de développer ces zones dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants, là où les concentrations de polluants atmosphériques dépassent les limites légales.

Or, les véhicules électriques se distinguent des véhicules thermiques par leur absence totale de ces émissions polluantes en roulant. Cela a un impact significatif sur la qualité de l'air en milieu urbain, contribuant ainsi à réduire la pollution de l'air et à atteindre les objectifs de qualité de l'air.

Réduire les nuisances sonores

La pollution sonore a un impact majeur à la fois sur la santé et la société. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), elle est le deuxième facteur environnemental responsable de dommages sanitaires irréversibles, juste derrière la pollution de l'air.

Les nuisances sonores ont des répercussions néfastes sur la qualité de vie et la santé, provoquant :

  • du stress ;
  • de l'irritabilité et de la fatigue ;
  • voire des troubles physiologiques tels que les acouphènes.

À long terme, l’exposition continuelle au bruit peut même occasionner des problèmes plus graves :

  • une perte auditive ;
  • la dépression ;
  • des hospitalisations ;
  • des accidents liés à l'épuisement ;
  • des perturbations du sommeil ;
  • et des maladies cardiovasculaires.

En Europe, environ 20 % de la population, soit près de 113 millions de personnes, est exposée à des niveaux sonores dangereux pour la santé. Les sources de bruit sont variées, mais les véhicules thermiques, notamment les voitures, y contribuent de manière significative.

C’est pourquoi se tourner vers la mobilité électrique, qui est plus silencieuse, peut contribuer à réduire la pollution sonore, en particulier en milieu urbain.

Permettre le développement de nouveaux modes de transport autonomes

Comme nous l’avons vu, la mobilité urbaine fait l'objet d'une transformation majeure, marquée par la mise en place de réglementations visant à réduire l'usage des voitures thermiques individuelles en milieu urbain. Cette approche politique favorise l'essor des transports en commun et de la micromobilité, qui englobe tous les modes de déplacement individuels légers, compacts et peu encombrants, tels que :

  • les vélos ;
  • les trottinettes ;
  • les gyropodes ;
  • et les hoverboards.

Autre origine de cette évolution : la pandémie de COVID-19. En effet, cette période a profondément perturbé nos déplacements quotidiens, en particulier les trajets domicile-travail, stimulant ainsi le développement de nouvelles formes de mobilité urbaine. Ces développements répondent en partie aux besoins de mobilité en milieu rural, où la dépendance aux véhicules individuels est forte, notamment les voitures.

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Les typologies de visserie adaptées à la mobilité électrique

Face au déploiement politique et à la demande grandissante, l’industrie de la mobilité et du transport doit adapter sa production. Qu’il s’agisse d’assembler des batteries de voitures électriques, des vélos électriques ou de bornes de recharge, la visserie utilisée doit être adaptée. Zoom sur les différents types de vis et de traitements proposés par FDI Fixations.

Visserie spécifique

Nous proposons des types de visserie technique et spécifique, adaptée à l’univers de la mobilité électrique. Les spécificités de nos visseries ? Elles sont multiples, afin de répondre notamment aux nombreuses contraintes de poids, résistance mécanique, résistance à la corrosion, etc...

Visserie pour les batteries

Pour assembler les batteries des véhicules et engins électriques, FDI Fixations met à votre disposition :

  • des rivets et inserts en aluminium, acier et en inox ;
  • de la visserie en nylon ;
  • des bouchons et capuchons plastiques.

Visserie pour l’assemblage des vélos électriques

Pour assembler les vélos électriques, nous recommandons une visserie avec pré-enduction (frein filet), pour maintenir le serrage des différentes pièces.
La visserie des transports et notamment des vélos est soumise à de nombreuses vibrations. Cette solution de frein-filet préenduit permet d’éviter les desserrages. Vous pouvez retrouver :

  • des vis à tête basse et des vis à embase ;
  • de la visserie en nylon;
  • de la visserie en inox avec traitement d’oxydation noire pour l’esthétisme ;
  • des rivets noirs ou blancs ;
  • des vis pour matière plastique en acier ou inox, avec des revêtements notamment en zingage noir (de type : EJOT, ECOSYN, etc.) ;
  • un kit de visserie avec différentes pièces, pour l’assemblage final après livraison.

Visserie pour les bornes de recharge

Les bornes de recharge peuvent nécessiter une visserie inviolable ou de sécurité, pour éviter ou limiter le vandalisme. Pour cela, ce type de visserie inviolable nécessite un outillage adéquat permettant le montage et le démontage des fixations à emprunte et forme si particulière (ex : KINMA, SNAKE-EYES, etc.).

FDI Fixations vous propose :

  • des vis pour matière plastique (ex : EJOT, ECOSYN, etc.) ;
  • des rivets et des écrous à sertir (ex : SANLEY, BOLLHOFF, etc.) ;
  • des poignées et des serrures de verrouillage (ex : SOUTHCO, ESSENTRA, etc.) ;
  • des entretoises, des serre-câbles et des passe-câbles (ex : ESSENTRA, etc.).

Traitement spécifique

Nous proposons des traitements spécifiques aux visseries pour garantir leur durabilité, leur esthétisme, leur résistance aux vibrations ou à la corrosion. Ainsi, nous pouvons appliquer les solutions suivantes :

La pré-enduction

La pré-enduction consiste en l'application préalable d'un produit spécial sur la section filetée ou lisse d'une pièce cylindrique. Ce produit est activé lors de l'assemblage de la pièce par vissage ou emmanchement.

L’oxydation noire sur inox

Avec un objectif principalement esthétique, l’oxydation noire sur inox consiste à tremper la visserie dans une solution hydroxyde chaude.

Le zingage noir

Le zingage englobe toutes les procédures de traitement de surface qui créent un revêtement métallique de zinc. Son but est de prévenir la corrosion et la détérioration du métal sous-jacent. Le zinc, en tant que métal très réducteur, réagit en s'oxydant à la place du matériau qu'il protège. S’agissant d’un procédé électrolytique, nous conseillons d’utiliser ce revêtement sur des matériaux avec une classe d’acier inférieure à une classe 10 (risque de fragilisation par l’hydrogène).

Le zingage lamellaire

Ce traitement, réalisé sans procédé électrolytique, est effectué par centrifugation ou pulvérisation, et consiste en l'application de plusieurs couches de base et éventuellement d'une couche de finition. L’utilité des finitions : elles peuvent contribuer à améliorer le coefficient de frottement et à renforcer la résistance à la corrosion.

Le revêtement de zinc lamellaire présente l'avantage de pouvoir être appliqué sur des pièces de diverses formes. Ce procédé est conseillé pour les aciers de classe supérieure à 10, et permet d’éviter les risques de fragilisation induite par les procédés électrolytiques. La résistance à la corrosion avec un zingage lamellaire permet d’atteindre des durées de 480 HBS à 1000HBS.

La galvanisation à chaud

La galvanisation à chaud est une méthode technique et chimique plus élaborée que la simple galvanisation. Elle ne se limite pas à l'application d'une couche de zinc sur la surface à traiter, mais implique l'immersion de la pièce dans un bain de zinc en

fusion (à environ 450 °C). C'est pourquoi on la désigne également sous les noms de « galvanisation au trempé » ou « galvanisation par immersion ».

Ce processus recouvre entièrement la pièce, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, d'une fine couche de zinc. La réaction chimique déclenchée par la galvanisation à chaud forme un alliage extrêmement résistant à la corrosion. La résistance à la corrosion d’une galvanisation à chaud est de 400 HBS.

Ce procédé industriel efficace est réputé pour créer un revêtement protecteur homogène et performant contre les agressions extérieures, assurant ainsi une protection durable de la pièce traitée.

Vous souhaitez plus d’informations sur certaines visseries ? N’hésitez pas à nous écrire.